Les fées

Voilà j'aime beaucoup les fées. Alors je vai donné quelques légendes ...
Si vous entrouvez d'autres, elles sont les bienvenues.



On va commencé avec une légende du var:

Les fées des sommets

Les sommets montagneux, lieux sauvages et déserts, constituaient des refuges de tout premier choix pour les fées. Sur le mont Ventoux, longtemps réputé pour ses herbes magiques, oeuvrait une lavandière surnaturelle dont la légende s'est éteinte avant que l'on ne songe à la recueillir.
Généralement, les fées des sommets n'étaient guère accueillantes pour les voyageurs qui violaient leur territoire. Pourtant celle qui hantait le massif de l'Estérel semblait faire exception à la règle. Dans ce lieu, où se trouvait jadis un temple dédié à Diane , vivait une bonne fée. Cette fée offrait aux femmes stériles des breuvages enchantés qui les rendaient fertiles. C'est pourquoi les Provençales se rendaient sur le mont pour déposer leurs offrandes près de la fontaines où demeurait la fée, pour ensuite boire de l'eau qui les rendrait fécondes. En 1866, Frédéric Mistral rendra hommage à cette fée en lui donnant le rôle de la bien-aimée de Calendal, héros de l'histoire qui porte son nom.

J'aime bien ton texte ^^
J'ai trouvé un site où il est question de fées, par contre il n'y a que 4 histoires...
http://www.lisa.univ-paris12.fr/GPCOS/Hc/H42.htm

La pitite Nuciole a écrit:

J'aime bien ton texte ^^
J'ai trouvé un site où il est question de fées, par contre il n'y a que 4 histoires...
http://www.lisa.univ-paris12.fr/GPCOS/Hc/H42.htm

Merci, il est bien ce site vu que je les connaissais pas ces légendes sauf celle de mélusine mais il existe de nombreuses versions différentes.

Voilà, on continue le petit tour de France à travers les légendes de fées. Cette fois, rendez-vous avec la Bretagne qui est une région très imprégnée de traces des fées.

Les Mari-Morgan (Finistère):

Bien qu'appartenant à la famille des fées marines, les Mari-Morgan (ou Mary-Morgane) étaient très éloignées des Sirènes. Leur corps n'étaient pas terminé par une queue de poisson et elles ne cherchaient à ensorceler les marins pour les noyer. Il est vrai qu'il leur arrivait parfois de tomber amoureuses de l'un d'eux et de l'emporter avec elles, sous les eaux, dans leur palais de nacre. Mais, si ce dernier quittait définitivement le monde des terriens, il n'était jamais maltraité. Bien au contraire. Les plaisirs de toutes sortes qui émaillaient son quotidien lui faisaient rarement regretter son sort. L'homme qui épousait une Mari-Morgan se retrouvé tendrement aimé et choyé. Ses repas étaient composé des mets les plus fins, et dans ses coffres brillaient d'immenses trésors. De plus, dans ce monde enchanté, sa durée de vie s'allongeait et il pouvait profiter longtemps de son bonheur. Les Mari-Morgan s'aventuraient rarement en pleine mer. Elles préféraient nager près des côtes ou à l'embouchure des rivières. A la fin du XIXe siècle, une tribu de Mari-Morgan de meurait encore dans une caverne, près de Crozon. Les gens du pays affirmaient que s'y était réfugiée une fée jadis élevée par un seigneur local. Un soir, il avait ramassé un panier sur le chemin de son château. A l'intérieur, se trouvait une petite fille que sa femme et lui adoptèrent. Une fois grande, la Mari-Morgan s'absentait fréquemment. Elle partait parfois des semaines, et nul ne savait où elle allait. Un jour, elle finit par quitter définitevement ses parents adoptifs et rejoignit son clan dans cette grotte, dernière du coin à abriter des fées.

Je continue avec une légende du Jura.

La Dame du Lac de Narlay:

Le lac de Narlay avait de bien étranges vertus. Les blanchisseuses, qui venaient y laver leur linge, n'avaient nul besoin de lessive ni de savon. Il leur suffisait de tremper les draps dans le lac pour qu'ils en ressortent blancs comme neige. Ce phénomène magique était dû à la Dame Blanche qui demeurait dans la Caverne-à-la-Vieille ( Le Frasnois). C'était elle qui, jadis, avait doté cette eau de son étrange pouvoir blanchissant, à la suite d'une terrible histoire. Surprise par un violent orage, la fée était allée chercher refuge dans l'ancien village de Narlay, qui se trouvait sur les bords du lac. Après avoir essuyé maints refus, elle finit par être hébergée dans la chaumière d'un pauvre, mais charitable, vieillard. Afin de punir les habitants de leur égoïsme, elle engloutit leur village dans le lac, n'épargnant que la masure de son hôte. Un nouveau hameau se constitua autour de la demeure graciée, et les gens y furent sûrement meilleurs que leurs prédécesseurs puisque la fée décida d'enchanter le lac.
Si vous passez près de ses rives, la nuit de Noël, tendez bien l'oreille! Il paraît que chaque année, à pareille époque, on peut entendre le coq de l'ancien village chanter les douzes coups de minuit.

Une petite légende d'Alsace....Ma région natale

Les Dames Blanches, nombreuses en Alsace, appartenaient, comme partout, à la famille des fantômes ou à celle des fées. Il était parfois difficile de déterminer la nature d'une Dame Blanche, comme celle qui hantait le lavoir d'Oberbronn.
Des générations de lavandières disaient l'avoir vue à la nuit tombée. Elle se tenait à l'écart, ne regardant personne et travaillant en silence. On prétendait qu'elle lavait les chemises des morts, et son apparition était toujours un mauvais présage pour les laveuses qui craignaient le trépas d'un membre de leur famile.

Ou encore la Dame aux pantoufles vertes, nul n'a jamais su s'il s'agissait d'une fée solitaire ou d'un fantôme nostalgique.
Sur la route de Bâle, près du pont du canal, à l'embranchement du chemin qui conduit à Riedisheim, se tenait une Dame Blanche qui avait pour particularité d'être chaussée de pantoufles vertes. Calme et bienvaillante, un brin mélancolique, elle se contentait de saluer les passants.